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LE DÉTAIL DE NOTRE GAMME

CHÂTEAU CLARISSE

CHÂTEAU CLARISSE "VIEILLES VIGNES", PUISSEGUIN-SAINT-EMILION

Notre cuvée iconique, faisant la part belle à nos vieilles vignes de Merlot, dont certaines ont plus de 70 ans. Assemblé avec le Cabernet Franc et depuis 2019 avec le Carmenère, il en résulte un vin soyeux, aux tanins fondants, qui ravira les amateurs de grands vins et les plus connaisseurs. Un des fleurons de l’appelation qui s’exprimera à merveille accompagné de gibiers ou de viandes au gout prononcé et qui possède un excellent potentiel de garde.

Merlot - Cabernet Franc - Carménère
14 mois ( 50% neuves - 50% d'un vin)
Certifié Bio depuis 2019 - En conversion depuis 2016
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CHÂTEAU CLARISSE, PUISSEGUIN-SAINT-EMILION

CHÂTEAU CLARISSE, PUISSEGUIN-SAINT-EMILION

Notre cuvée générique, parfaite alliance entre le Merlot et le Cabernet Franc, assemblage qui a fait la réputation des grands vins du St Emilionnais à travers le monde. Un vin fuité et puissant à la fois qui ravira le plus grand nombre accompagné de belles viandes rouges.

Merlot - Cabernet Franc
12 mois ( 50% neuves - 50% d'un vin)
En conversion depuis 2016
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CHÂTEAU CLARISSE, CASTILLON CÔTES DE BORDEAUX

CHÂTEAU CLARISSE, CASTILLON CÔTES DE BORDEAUX

Notre seule cuvée monocépage, 100% Merlot, provenant d’un terroir argilo-calcaire d’exception. Un vin fruité et gourmand à apprécier aussi bien dans sa jeunesse qu’après quelques années de garde qui a vocation à devenir l’une des références de l’appelation.

Merlot
12 mois (50% neuves - 50% d'un vin)
Certifié Bio depuis 2019 -En conversion depuis 2016
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LE JOURNAL DES MILLÉSIMES

2020
2019
2017
2016
2015
2014
2013
2012
2011
2010

Journal du Millésime 2020

L’automne puis l’hiver ont été particulièrement secs (on observait déjà un déficit de 35% en eau), assez doux, le mois de février a même été plutôt chaud (2,2 degrés au-dessus des normales saisonnière). Cette douceur hivernale, responsable d’un débourrement précoce fin mars, a eu cette année encore des conséquences dramatiques, provoquées par le gel de printemps (du 2 au 5 avril). Ce gel fut assez précoce dans la saison, et les contre-bourgeons se sont développés rapidement. Même si ces bourgeons secondaires sont moins fertiles et que cela signifie souvent une baisse de volume, le cycle végétatif a néanmoins démarré de façon décalée, mais favorisé par la belle arrière-saison que nous avons eue finalement. Difficile en effet de ne pas avoir remarqué les épisodes climatiques répétés en juin, juillet puis août, avec des températures très élevées, jusqu’à quatre degrés au-dessus des normales, et plusieurs jours d’affilée. La véraison a lieu entre le 8 et le 10 juillet pour les plus précoces (jeunes vignes à Pomerol, Graves de Pessac), mais plus généralement fin juillet. Les contrôles de maturité répétés début août mettent en évidence une chute rapide (plus de 50%) de l’acidité totale et surtout de l’acide malique donnant aux vins un caractère éclatant et vif. Pour les rouges, il faut d’abord dire que les vendanges 2022 se sont conduites dans des conditions extrêmement agréables, sans stress. On a pris le temps de ramasser à la carte, au gré des décalages de maturité, puisque la météo très clémente le permettait. Début septembre, on avait encore parfois d’importants décalages entre la maturité technologique (qui était là), polyphénolique (qu’on a tardé davantage à obtenir) et aromatique). En revanche, l’extractibilité et la qualité des tanins n’étaient pas optimales alors que les raisins étaient déjà riches en sucres et que les valeurs en acidité totale, acide malique et tartrique indiquaient de bons équilibres. Il a donc fallu adapter les stratégies de ramassage aux terroirs et organiser les séquences de ramassage pour récolter des raisins parfaits.Dans cette période cruciale, on pistait l’évolution des équilibres entre l’alcool qui montait et les peaux qui pouvaient encore rester dures. La météo continuait d’être souriante, on n’a pas eu de pluie, pas de pression, rien ne semblait indiquer qu’il fallait ramasser ; cette année, on a vraiment dû pousser les vignerons à vendanger ! Cette année plus encore, il ne fallait pas aller trop loin en vinification : ne pas trop extraire, se mesurer et se retenir ; à ce titre, on a joué une course de fond cette année, pas un sprint ! Les temps, les températures de macération ont été adaptés en fonction des éventuels blocages de la plante, de l’âge des vignes, etc. La dégustation tout au long des macérations a été capitale pour ajuster au mieux le travail des vins et pour rechercher les meilleurs équilibres. Il est important de prendre en compte les équilibres entre l’alcool, le pH, l’acidité totale et bien sur la richesse en composés phénoliques pour comprendre que 2022 n’est pas un millésime caricatural mais de façon surprenante bien équilibré. Les rouges sont des vins riches, denses, avec une certaine puissance et une réelle onctuosité, mais sans lourdeur, comme l’étaient parfois les millésimes solaires d’autrefois. En 2022, on a cherché à conserver la tenue et l’acidité, l’aromatique plutôt fraîche et éclatante qu’on avait au moment de la récolte. On est restés vigilants au moment des vinifications, on n’a pas voulu déséquilibrer les vins qui avaient une acidité naturelle, on a prolongé les macérations pour trouver le charme, on a construit une trame et une texture de milieu de bouche pour contrebalancer des alcools parfois plus élevés. 2022 est un grand millésime de Bordeaux taillé pour la garde, avec un équilibre bien bordelais que les amoureux des vins de Bordeaux aiment tant !

JOURNAL DU MILLÉSIME 2019

2019, un millésime aux multiples rebondissements Après la relative fraîcheur et l’humidité du mois de janvier, la douceur s’est installée de février à mars, avec des journées anormalement sèches et chaudes (+2°C par rapport aux normales saisonnières), lesquelles ont provoqué un débourrement précoce, toujours source d’inquiétude par rapport aux gelées tardives. Les peurs étaient justifiées : le 4 et 14 avril ainsi que le 5 et 6 mai, le mercure avoisinait 0°C. Certaines parcelles, près des bois ou dans des couloirs venteux, ont été touchées. Début juin, l’augmentation significative des températures a permis une floraison et une nouaison rapides et homogènes. L’anticyclone s’est alors installé et nous a protégés tout au long de l’été. L’été est marqué par une succession d’épisodes caniculaires avec un record de 40°C atteint le 23. En septembre, les fortes amplitudes thermiques (12°C nuit et 26°C jour) ont permis une très bonne synthèse des anthocyanes. Les vendanges se sont déroulées en deux temps. Première phase, mi septembre, sous un ciel radieux et des températures caniculaires. Les merlots sont rentrés mûrs et goûteux. Fin septembre, l’arrivée d’une dépression a engendré une diminution salvatrice des degrés alcooliques potentiels et permis aux cabernets francs de parvenir à une maturité optimale. Deuxième phase de récolte début octobre pour récolter les merlots tardifs et les premiers cabernets francs. Les vendanges se sont terminées mi octobre sur les parcelles de cabernets-francs tardives.

JOURNAL DU MILLÉSIME 2017 Journal 2011

L’hiver 2016/17 est marqué par une sécheresse historique. Il faut attendre février pour que les pluies reviennent. Si décembre et janvier furent froids et secs, la douceur et l’humidité de février/mars ne permettent pas de rattraper le manque de pluviométrie. Le millésime commence donc avec des sols secs, facilement réchauffés par les premiers rayons de soleil du printemps, ce qui entraîne un débourrage précoce. Les bourgeons éclosent dans les derniers jours de mars. Avec des sols secs et chauds, la vigne pousse à toute vitesse et il n’y a pas de pluie. On constate déjà des pousses de 10 cm avec, parfois, une dizaine de feuilles étalées. Les petites mannes laissent espérer une jolie récolte, homogène et relativement précoce. Dès le 16, le temps se refroidit radicalement, les nuits sont glaciales. Dans la nuit du 20 avril, le gel frappe une première fois le vignoble puis, au petit matin du 28 Hormis quelques épisodes orageux, c’est la chaleur et la sécheresse qui caractérisent ce mois de mai. À la fin de la première quinzaine, les vignes gelées repartent sur des bourgeons de seconde génération. Les vignes non gelées continuent leur pousse et ouvrent leurs premières fleurs dès la fin de mois. Les vignes touchées poussent de manière anarchique, buissonneuses, et demandent un travail précis d’ébourgeonnage. Juin est estival ; on semble installés au cœur de l’été. Les températures sont parfois caniculaires mais les orages sont fréquents, évitant ainsi les problèmes de stress hydrique. La croissance de la vigne est très rapide et nécessite beaucoup de main-d’œuvre pour entretenir les palissages. La floraison est groupée et rapide. Dès les premiers jours de Juillet l’été semble s’éloigner. Quelques journées chaudes et surtout des nuits douces contribuent toutefois à donner une moyenne de température plutôt correcte. Le manque de lumière et de soleil se fait ressentir. Les pluies orageuses de juin ont suffisamment remonté le taux d’humidité des sols. C’est finalement un mois plus propice aux grappes de seconde génération, qui se retrouvent fin juillet au stade de fermeture. Le soleil revient très fort durant les premiers jours d’août, mais la fraîcheur reprend le dessus dès le 5, et il faut attendre le 20 août pour retrouver des températures estivales. Dès les premiers jours de septembre, on assiste à un changement de temps brutal qui durera jusqu’à la moitié du mois. Le manque de soleil estival engendre des niveaux très élevés d’acide malique et les peaux sont épaisses et facilement extractibles. Il est possible d’interpréter cela comme un phénomène de puissance et de fraîcheur, l’acidité jouant alors le rôle d’un sel relevant l’intensité aromatique, mais masquant sans doute une légère fragilité.

JOURNAL DU MILLÉSIME 2016

Tout commence par un hiver tout en contraste. En effet, après un mois de décembre quasi estival, l’hiver 2016 enchaîne sur une pluviométrie record sur les deux premiers mois de l’année (entre 400 et 500 mm suivant les secteurs) mais sur des températures plus douces qu’à l’accoutumée. On notera seulement quatre à cinq matinées aux températures négatives… Cette douceur hivernale inquiète l’ensemble des vignerons, cette inquiétude grandit lorsque l’on voit les premiers bourgeons dans le coton dès les premiers jours de février. Mais, les températures basses du mois de Mars ainsi que des sols gorgés d’eau tempèrent la vigueur du vignoble, et le débourrement se fait avec seulement une petite semaine d’avance. Malgré cette légère avance, la fraîcheur du mois d’Avril ralentit la pousse, et on frôle même la catastrophe générale entre le 28 et le 30 Avril avec quelques gelées locales, mais la sanction a été évitée de justesse. Contrairement à de nombreuses régions françaises, Bordeaux échappe donc aux gels printaniers. Comme si cela ne suffisait pas, le mois de Mai prend le relais avec des précipitations supérieures aux normales décennales, et la pression du mildiou atteint elle aussi un pic record avec quelques gros dégâts par endroits. De manière générale, de nombreux vignerons se demandent, s’ils vont réussir à atteindre la fleur sans encombre. Elle se passe presque par miracle aux alentours du 10 Juin, de manière très homogène sur une période de trois à cinq jours, les seuls jours consécutifs sans pluie depuis des mois. La récolte est belle, voir même généreuse par endroit et ce que tout le monde souhaite arrive enfin, du soleil et un temps sec.

JOURNAL DU MILLÉSIME 2015

L’hiver fut assez froid, avec bon nombre de gelées nocturnes. Il semblait long aussi, de part la succession de jours gris et humides de Novembre à Février, les pluies fréquentes et intenses. Les réserves hydriques bien reconstituées, la situation s’inverse en Mars pour un temps sec, mais toujours froid, qui repousse toujours plus loin l’éclosion des bourgeons. Il faudra attendre les premiers jours d’avril pour voir enfin le réveil de la végétation. Autour du 10 Avril, la douceur s’impose et les sols secs se réchauffent vite, C’est sans conteste un bon départ. Les travaux s’enchaînent sans retard, et l’homogénéité de la sortie permet de réaliser de beaux ébourgeonnages. Dès le départ, la vigne se présente bien. En Mai, les conditions climatiques permettent une croissance rapide et régulière, les passages pour travaux et entretien des sols sont aisés, ainsi que les possibilités d’entrée dans les vignes pour les traitements. Les sols sont secs et se ressuient assez vite. En début d'été, les températures modérées ainsi que l’absence de précipitation permettent une floraison rapide, groupée, sans trop de coulure ou de millerandage. Les ballades dans les vignes, à cette époque, sont parfumées à la fleur de vigne, les récoltes se montrent équilibrées en quantité, car les grappes sont de tailles plutôt petites et bien pleine. Dans la plupart des cas, il n’y aura pas grand chose à retoucher en termes d’éclaircissage. Le ciel reste sans nuage, accompagné d’une montée croissante des températures jusqu’en fin de mois. Les premiers jours de Juillet sont caniculaires, le beau temps semble installé pour l’éternité, pas une goutte d’eau depuis la mi juin. La contrainte hydrique affiche alors les premiers symptômes. Dans les parcelles issues de sols mal gérés en terme de qualité d’enracinement, puis plus tard sur les sols sableux, de graves fines et tous type de sols superficiels, le vert du feuillage commence à pâlir un peu. Alors que la crainte des blocages par la sécheresse est à son maximum, une succession d’épisode pluvieux, sous forme d’orage, arrose le bordelais de manière inégale. La première réaction de la vigne est bénéfique. Sans pour autant reprendre sa pousse, elle se débloque. La véraison, languissante dans les premiers jours, se fait en quelques jours, aussi groupée que le fut la fleur. Le point de maturité sera homogène, quelque soit la date de récolte, et c’est déjà rassurant. En Septembre, les fruits sont murs, peu acides et facile à goûter. Le feu de juillet aura brûlé les acides et le végétal alors que la modération du mois d’Août maintiendra dans le gout une idée de fraîcheur et de classicisme. Aucune dureté, aucun exotisme, une extractabilité parfaite des peaux, tout ce qu’il faut pour rendre grâce aux terroirs grâce au luxe de pouvoir faire des vinifications souples, de révéler des vins identitaires et contemporains.

Journal du millésime 2014

Après un bel hiver d’une douceur exceptionnelle, ne comptant que quelques jours de gelée, les premiers rayons de soleil d’avril provoquent un débourrement de la vigne rapide et homogène. On compte alors deux bonnes semaines d’avance. Après la présentation morose du millésime 2013, c’est rassurant. Le climat est orageux, avec des précipitations fréquentes, peu intenses, mais régulières. Les températures se rafraîchissent dès la deuxième partie du mois, ce qui a pour effet de mettre un frein considérable à la vigueur de la pousse. L’avance sur le cycle se restreint. La météo du mois de mai garde un profil orageux et les pluies restent fréquentes. Il n’est pas simple de protéger le vignoble, de trouver l’opportunité de rentrer, alors que les traitements sont vite lessivés. Les sols, où poussent les herbes adventices que l’hiver n’a pas pu détruire, ont de la difficulté à se ressuyer après les pluies fréquentes, surtout les plus argileux. L’activité photosynthétique manque un peu d’énergie, le feuillage est un peu terne. L’inquiétude monte alors à mesure que la floraison approche. On a besoin de chaleur. Sur les secteurs précoces, on observe les premières fleurs dans les derniers jours du mois. En aout, ambiance fraîche et orageuse, le millésime appelle encore à la vigilance. Bien des feuillages en feront les frais, se laissant envahir par un « mildiou mosaïque » assez virulent. Bien des sols, qu’il ne faudrait plus toucher, sont trop sales pour tenir jusqu’aux vendanges. L’année du vigneron se dessine, s’imprime dans le paysage. Quelques parcelles s’affichent telles des verrues dans une architecture viticole marquée par le savoir-faire des vignerons. Une image de satisfaction, un vignoble en place malgré la contrainte. En fin de mois, alors que la véraison s’achève, les raisins gonflent, gorgés d’eau. Dans nombre de parcelles, le travail est à refaire, à peaufiner. Il faut couper des grappes, affiner les effeuillages. Le soleil s’installe de manière franche, la dernière ligne droite sera longue et difficile. Alors qu’on n’y croyait plus, les beaux jours s’enchaînent en Septembre, puis les belles semaines, laissant enfin un sentiment d’éternité. Le bilan est pourtant lourd, le poids des raisins pulvérise celui de la moyenne décennale. Les analyses de moût du début de mois laissent apparaître une situation plus mauvaise qu’en 2013. Il va falloir tenir, attendre et compter sur le maintien du beau temps.C’est une maturité d’automne, elle ne se fera pas par le soleil. Le temps, l’alternance de nuits fraîches et de jours ensoleillés ont un rôle essentiel sur l’attendrissement des peaux. Elles se dilatent, se rétractent sans cesse. Elles se tannent. Plus que jamais, l’opportunité de la créativité pour organiser la vendange s’est présentée cette année. Nombre de domaines, qui nécessitent 10 jours pour vendanger, prirent un mois afin de rentrer chaque parcelle sous la maturité optimum, ou choisie. Les premiers merlots tombèrent vers le 20 septembre alors que les derniers cabernets quittèrent leur ceps dans les tout derniers jours d’octobre.

Vintage Journal 2015

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Journal du millésime 2013

Après un hiver doux et humide, l’arrivée du printemps, bien que timide, permet une explosion de la végétation et la vigne débourre de manière très régulière. Tous les bourgeons explosent en même temps, exposant les mannes des futures grappes, invitant aux premiers pronostics : c’est un millésime de fruit, cela fera du bien après deux millésimes peu productifs. On va couper du raisin, et même beaucoup, selon les avis. Les températures restent basses tout le mois et freinent la pousse. En Mai, pluies régulières et le froid tenace ne permettent pas aux sols de se réchauffer, surtout dans les argiles. C’est dans la deuxième quinzaine de mai que les symptômes de froid se manifestent. La pousse devient irrégulière, selon le type de sol, et le manque de végétation pour l’époque est indéniable. Le feuillage est terne, tirant sur le vert pâle. Les feuilles sont épaisses, la vigne a froid. La tendance ne s’inverse pas en Juin et le froid demeure durant tout le mois. Les participants à Vinexpo Bordeaux se souviendront longtemps de la violence des averses ainsi que de la fraîcheur des soirées festives, telle la Fête de la Fleur ou autre. C’est dans ces conditions assez dramatiques que démarre la floraison. Très longue sur le cépage merlot, un peu plus courte sur les cabernets, l’expulsion des capuchons s’étire sur deux semaines occasionnant une coulure importante, ainsi qu’une fabuleuse possibilité d’intrusion pour le botrytis, dans une période des plus sensibles. Le bilan du 1er juillet est déprimant. On sait déjà que la récolte sera petite, et la vigne accuse trois semaines de retard sur son cycle végétatif. C’est énorme. Par chance, la chaleur s’installe durablement et redonne le sourire aux vignerons. Les jours de beau temps, chauds et secs, s’enchaînent tout le mois et donnent un sentiment d’éternité. Le retard se rattrape. Juillet sera le mois le plus chaud de ces vingt dernières années. Le botrytis est en sommeil, latent, et le feuillage a repris de la splendeur. La véraison commence timidement et s’étire de la même manière que la floraison. Il faudra souvent passer dans les vignes afin d’affiner l’homogénéité de la maturité en queue de véraison. Malgré les petits rendements, il faut encore couper des grappes. Les contre effeuillages commencent alors. Le compte à rebours est déclenché. Il faudra tenir longtemps. En moyenne, les vendanges devraient commencer autour du 7 octobre pour les merlots et on pouvait logiquement croire à un beau millésime tardif, comme le furent 2008 ou 2011. Les vignes bien préparées, avec des grappes généralement lâches en raison de la coulure, pouvaient tout à fait aller au bout, à la parfaite maturité. Dès le 20 septembre, les températures remontent alors que l’humidité s’installe. Dans ce climat de type tropical, le champignon ne tarde pas à se réveiller. La situation n’est pas générale, et sans doute le type de sol comme les quantités d’eau reçues lors des orages du mois d’août ont eu leur importance. Au-delà de la précision, du talent des vignerons, ce millésime aura exigé d’avoir de la chance. Souvent, il a fallu démarrer les vendanges en fin de mois pour des raisons sanitaires.

Journal du Millésime 2012

Le printemps frais et humide provoque un débourrement assez tardif. Jusqu’en juillet, la pluie et l’humidité de l’air restent constantes. Ces conditions nous poussent à conserver intégralement les céréales semées à l’automne 2011. Elles permettent de limiter l’érosion des sols, de garantir la portance nécessaire au passage des outils, de concurrencer la vigne pour éviter les excès de vigueur. Le travail racinaire est très bénéfique au printemps où leur pousse est accrue. Seules les parties très faibles du vignoble, et qui ont besoin d’être stimulées (pointe du plateau par exemple), sont labourées dès le printemps. Le gel frappe les cabernets francs et les parties basses du domaine proches du bois. La récolte s’annonce déjà limitée en volume sur ces zones qui prennent du retard dans le cycle et seront ramassées en conséquence.Les ébourgeonnages corrigent les excès de pousse et de charge, et sont réalisés assez rapidement. Les levages demandent beaucoup d’efforts cette année où la vigne ne cesse de pousser.Paradoxalement, ce printemps excessivement pluvieux intervient après deux années de sécheresse et permet aux sols de reconstituer une partie des réserves lourdement déficitaires jusqu’alors. En même temps, c’est un coup de pousse qui arrange bien Clarisse dont le plateau souffrait d’un sérieux manque de vigueur. L’eau en abondance conjuguée aux apports de compost antérieurs et aux travaux de sols nous permet dès 2012 de retrouver de beaux bois et un meilleur équilibre de la vigueur. C’est la garantie de pouvoir tailler un peu plus long en 2013, et pour la plante d’améliorer les mises en réserve dans les racines ainsi que sa résistance aux stress hydrique à venir. L’été s’installe après une floraison un peu difficile, marquée par une coulure importante mais raisonnable. La floraison s’étale sur 15 à 20 jours. C’est autant d’hétérogénéité d’une grappe à l’autre du point de vue de la maturité. Dès lors, nous prenons la décision de n’intervenir en vert que sur la présentation de récolte dans un premier temps, en jouant sur la ventilation (effeuillage et suppression des entassements de récolte). Nous attendrons la fin de la véraison pour supprimer toutes les grappes en retard. C’est le seul moyen d’obtenir une récolte à la maturité homogène. Il faudra passer et repasser dans les vignes jusqu’à la fin du mois d’août pour supprimer les grappes qui auront fleuri en retard. Le terroir de Clarisse est plutôt froid. Les argiles conservent l’eau et confèrent des maturités tardives. Les pluies de la mi-septembre nous laissent craindre le botrytis, mais les travaux de présentation de récolte, d’entretien des sols et d’effeuillage ne permettent pas son installation. Les peaux sont épaisses, la maturité est longue, c’est un millésime d’automne, il faut vendanger tard.

Journal du Millésime 2011

Le soleil s’installe dès les premiers jours du mois provoquant un débourrement explosif. D’une homogénéité rare, les jeunes branches poussent à vue d’œil et le paysage se pare d’un vert chatoyant. Le printemps est là. Les travaux d’ébourgeonnage, de sélection des jeunes pousses, ainsi que la protection phytosanitaire, sont prioritaires, alors que la chaleur s’installe, les sols s’assèchent, durcissent et rendent très compliqués les travaux mécaniques de labour ou de griffage. L’avance de la végétation est considérable; on prend des paris sur l’apparition des premières fleurs, qu’on observera dès les premiers jours de mai. La moyenne des températures s’élève au-dessus de 16 degrés, ce qu’on trouve habituellement en fin mai. Avec 300 heures d’ensoleillement, c’est un mois d’avril exceptionnel que l’on n’a pas observé depuis 1982.En Mai, après une floraison homogène et groupée, les belles promesses de récolte sont quasi générales. Le soleil reste solidement installé alors que les orages sont constamment repoussés. La sécheresse commence à se faire sentir. Peu à peu, les feuilles durcissent et prennent des teintes plus ternes. L’herbe des sols, qui souvent n’ont pu être travaillés, ressemble à la fenaison de juillet. C’est l’été avant l’heure ! En Juin, cela fait maintenant sept mois que le niveau des pluies se situe en deçà des normales saisonnières. Par chance, il ne fait pas trop chaud et les nuits sont fraîches. Les orages sont trop timides et ne laissent au total qu’une vingtaine de millimètres d’eau pour le mois. A peine de quoi humecter la poussière ! Le vignoble est très hétérogène. Les sols filtrants, graveleux ou sableux, sont dans la souffrance. Leur pousse est faible, le port des feuilles par les branches manque d’allure, de fierté presque. La faible pousse laisse aussi apparaître un déficit foliaire. Non à cause de grappes pléthoriques, mais par manque de feuilles. Le temps change radicalement et le mois de juillet devient le mois le plus frais de ces trente dernières années. La pluie revient aussi. Il pleuvra chaque jour du 16 au 26, laissant le souvenir d’un juillet maussade, triste et sans lumière. La vigne en profite pour se refaire une santé. Elle cicatrise, elle pousse de nouveau et les raisins gonflent. Grâce à l’avance de cycle occasionné par la sécheresse du printemps, la véraison est homogène et groupée. La vigne semble se reconnecter avec les messages du ciel. Avec une douzaine de jours pluvieux, on peut considérer ce mois d’août comme arrosé, mais assez chaud. En deuxième partie de mois, la fraîcheur s’installe peu à peu avec des nuits fraîches. La première quinzaine de septembre est estivale, avec des nuits assez chaudes. 2011 restera dans les mémoires comme un millésime compliqué. Il fallait avoir un peu d’argile pour passer le printemps mais pas trop pour passer l’automne. Un millésime qui récompense ceux qui ont depuis longtemps une bonne gestion de leur sol et des enracinements de qualité, profonds. La prophylaxie était parfois plus importante que la charge, qui, elle, devait être adaptée au cycle et à la qualité du feuillage. Les caves devaient être bien équipées en matériel de tri, face à une vendange qui pouvait présenter des grains secs, des grains flétris et/ou des grains pourris. Face à ce millésime, le vinificateur avait aussi à étalonner la fragilité de ses raisins afin d’adapter ses vinifications en terme d’extraction.

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Les commentaires de dégustations des plus grands critiques

Critiques:
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2021 – Château Clarisse « Cuvée Vieilles Vignes  » – Yves Beck – 92

Yves Beck
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2020 – Château Clarisse « Cuvée Vieilles Vignes  » – Le Guide Bettane + Desseauve 2024 – 91

Le Guide Bettane + Desseauve 2024
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2020-Château Clarisse « Vieilles Vignes »-Le Guide des Meilleurs Vins De France 2024-91

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2020-Castillon Côtes de Bordeaux-Le Guide Hachette des Vins 2024-1* (vin très réussi)

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2022-Primeurs-Château Clarisse Cuvée Veilles Vignes – Decanter – 92

Decanter
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2022-Primeurs-Château Clarisse Cuvée Allegria – Jeff Leve – 91

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2022-Primeurs-Château Clarisse Cuvée Veilles Vignes – Jeff Leve – 92

Jeff Leve
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2022-Primeurs-Château Clarisse Puisseguin – Jeff Leve – 90

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2022-Primeurs-Château Clarisse Cuvée Allegria – Vert de vin – 90-91

Vert de Vin
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2022-Primeurs-Château Clarisse Veille Vigne – Vert de vin – 91

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2022-Primeurs-Château Clarisse Veille Vigne – Yves Beck – 94

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2022-Primeurs-Château Clarisse – Yves Beck – 90-91

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2022-Primeurs-Château Clarisse Veilles Vignes- Jean Marc Quarin- 92

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2022-Primeurs-Château Clarisse – Jean Marc Quarin- 90

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2022-Primeurs-Château Clarisse Cotes de Bordeaux -James Suckling-94

James Suckling
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2022-Primeurs-Château Clarisse Veilles Vignes -James Suckling-93-92

James Suckling
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2022-Primeurs-Château Clarisse Puisseguin Saint-Emilion -James Suckling-91-92

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2020-Château Clarisse Veilles Vignes-J.Dunnuck-91

Jeb Dunnuck
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2020-Castillon Côtes de Bordeaux-J.Dunnuck-90

Jeb Dunnuck
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2020-Château Clarisse Veilles Vignes -Anderas Larsson- 94

Andreas Larsson
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2020-Château Clarisse Cotes de Bordeaux -Anderas Larsson- 93

Andreas Larsson
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2020-Château Clarisse-Anderas Larsson- 91

Andreas Larsson
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2020- Château Clarisse Veilles Vignes – A.Galloni – 91

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2020- Château Clarisse Veilles Vignes – Alexander Ma – 92

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2020- Château Clarisse – Alexander Ma – 91

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2020- Château Clarisse Veilles Vignes – Neil Martin – 90

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2020 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Yves Beck – 91/100

Yves Beck
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2020 – Château Clarisse Castillon Côtes de Bordeaux – James Suckling – 91/100

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2020 – Château Clarisse Puisseguin Saint-Emilion – Yves Beck – 90/100

Yves Beck
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2020 – Château Clarisse Puisseguin Saint-Emilion – James Suckling – 91/100

James Suckling
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2019 – Château Clarisse Castillon Côtes de Bordeaux – Andreas Larsson – 93

Andreas Larsson
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2019 – Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – Yves Beck – 90

Yves Beck
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2019 – Château Clarisse Castillon Côtes de Bordeaux – James Suckling – 90

James Suckling
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2019 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Andreas Larsson – 93

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2019 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Yves Beck – 92

Yves Beck
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2019 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Jancis Robinson – 16.5/20

Jancis Robinson
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2019 – Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – Decanter – 90

Decanter
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2019 – Château Clarisse Vieilles Vignes – James Suckling – 92

James Suckling
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2019 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Decanter – 91

Decanter
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2019 – Château Clarisse Castillon Côtes de Bordeaux – Yves Beck – 90

Yves Beck
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2019 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Vinous – Neal Martin – 91

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2019 – Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – Jancis Robinson – 16.5/20

Jancis Robinson
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2019 – Château Clarisse Castillon Côtes de Bordeaux – Decanter – 91

Decanter
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2019 – Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – Vert de Vin – Jonathan Choukroun – 90/91

Jonathan Choukroun
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2018 – Château Clarisse Vieille vignes – Guide Hachette 2022 – Vin remarquable 2*

Guide Hachette 2022
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2018 – Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – James Suckling – 91

James Suckling
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2018 – Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – Médaille d’argent

Médaille d’argent
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2018 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Médaille d’argent

Médaille d’argent
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2018 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Jeb Dunnuck – 90

Jeb Dunnuck
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2018 – Château Clarisse Vieilles Vignes – James Suckling – 92

James Suckling
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2017 – Château Clarisse – Jancis Robinson – 16/20

Jancis Robinson
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2017 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Jancis Robinson – 16.5/20

Jancis Robinson
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2017 – Château Clarisse – James Suckling – 91

James Suckling
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2017 – Château Clarisse – Coup de cœur – RVF Guide des Meilleurs Vins de France 2022 – 91

RVF Guide des Meilleurs Vins de France 2022
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2017 – Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion Vieilles Vignes – Guide Hachette 2021 – 2*

Guide Hachette 2021
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2015- Château Clarisse Veilles Vignes – Yves Beck – 92/93

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2015- Château Clarisse Veilles Vignes – Neal Martin – 90/92

Neal Martin
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2015- Château Clarisse Veilles Vignes – J.Molesworth – 90/93

J. Molesworth
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2014 – Château Clarisse Vieilles Vignes – James Suckling – 91-92

James Suckling
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2014 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Jacques Perrin pour Vinifera – 90

Jacques Perrin
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2014 – Château Clarisse Vieilles Vigne – Jancis Robinson – 16/20

Jancis Robinson
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2014 – Château Clarisse Vieilles Vignes – J. Molesworth: The Wine Spectator – 89-92

Wine Spectator
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2014 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Steven Spurrer – Decanter – 16.75/20

Decanter
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2014 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Jeff Leve – 89-90

Jeff Leve
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2013- Château Clarisse Veilles Vignes – James Suckling – 91

James Suckling
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2013- Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – James Suckling – 90

James Suckling
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2012- Château Clarisse Veilles Vignes – James Suckling – 90

James Suckling
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2012- Château Clarisse Veilles Vignes – Vinous – 90

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2011- Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – James Susckling – 90

James Suckling
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2011- Château Clarisse Puisseguin-Saint-Emilion – Veilles – Vignes – James Susckling – 92

James Suckling
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2010- Château Clarisse Veilles Vignes – James Susckling – 93

James Suckling
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2014 – Château Clarisse Vieilles Vignes – Neal Martin for Robert Parker – 89-91

Neal Martin

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L'élevage de nos vins

Depuis la création du vignoble, nous avons choisi d’éléver nos vins en barriques de chênes français. Chaque barrique apporte au vin un goût particulier et une structure différente, qui trouvent tout leur intérêt au moment des assemblages. nous accordons un soin tout particulier au choix des tonneliers avec qui nous travaillons. Depuis le début, nous faisons confiance à Seguin-Moreau et Taransaud, deux références mondiales originaires de Cognac. Plus récemment, nous avons commencer à travailler avec la tonnelerie Orion, basée dans le Tarne-et-Garonne, dont les barriques s’avèrent correspondre parfaitement à la structure de nos vins.

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